Anonimo (tradizionale): Dors, ma colombe, noël. La Maîtrise de Dijon.
Dors, ma colombe,
dors, le soir tombe,
chante la vierge à l’enfant Dieu.
Dors: moi, je veille.
Quand on sommeille
on voit s’ouvrir le grand ciel bleu.
Chantez, beaux anges,
bercez l’enfant
qui, dans ses langes,
rit en rêvant.
Dors, il fait sombre
à travers l’ombre,
Souffle un grand vent qui meut le toit.
Dors tout de même,
Jésus que j’aime:
L’âne et le boeuf sont près de toi.
Chantez, beaux anges,
bercez l’enfant
qui, dans ses langes,
rit en rêvant.
Pietro Cattaneo (1998): Variations sur un noël alsacien per organo (2018). Carson Cooman.
Gaston Litaize (1909 - 1991): Variations sur un Noël angevin, da 12 Pièces pour grand orgue (1937). Bert van Stam all’organo della Cattedrale di san Bavone in Haarlem.
Claude Balbastre (8 dicembre 1724 - 1799): Il est un petit l’ange – Noël Suisse, dalla Deuxième Suite de Noëls (1770). Marina Tchebourkina all’organo Clicquot/Cavaillé-Coll della Chiesa di san Rocco in Parigi.
Nicolas Séjan (1745 - 1819): Variations sur un Noël suisse (lo stesso variato da Balbastre). David Christensen, organo.
Perché questo noël è «svizzero»? La risposta è nel testo originale, scritto in modo da far pensare a qualcuno che parli francese con pesante accento tedesco:
Il est un petit l’ange
Qui jamais li mange
Dit à moi l’autr’ jour:
Camarade Alimand,
Prends ton juste-au-corps
Et ton l’habiliment,
Fiens foir sti pouponne.
Quoique tout p’tit, li est grand.
Li l’être dans l’étable,
Li l’être misérable,
Li n’avoir point d’ coffre,
Li n’avoir rien qu’ fiauffe,
Li l’être paufriment
Bien misérablement.
J’ai dit à Monsieu l’ange
– Montrés moi sti grange,
Pour y voir sti pouponne
Qui l’est si paufriment.
Pour moi, n’i falloit faire
Un grand trinquement.
Moi saffre bien faire
Un beau p’tit compliment:
Moi parlerai à le père,
Moi parlerai à le mère,
Moi saffre bien dire:
– Moi reste avec le sire.
Le majesté du roi
Moi le dis franchement.
– Bon jour roi di gloire.
C’est moi qui ti fiens foir.
Comment li portes fous
Depuis l’autre demain?
Pourquoi vous lefir vous
De si grante matin?
Li l’être dangireux
D’y prendre li sirin.
Ni pleures point, j’ t’en prie!
Mon demoisell’ Marie,
Baille-moi lis langes
Que je les fiauffe au p’tit l’ange.
Li l’être une bonne garçonne,
Car moi le saffre bien.
Il testo è trascritto in una raccolta di Châlons-sur-Marne sotto il titolo Le Noël des reîtres : il termine reîtres, come il suo corrispondente italiano raitri, deriva dal tedesco Reiter, che si può genericamente tradurre come «cavaliere» ma nella fattispecie si riferisce agli schwarze Reiter («cavalieri neri», così chiamati per il colore della loro caratteristica corazza pettorale), ossia quei soldati di cavalleria leggera svizzeri e tedeschi (soprattutto sassoni) che furono inquadrati negli eserciti europei nel corso del XVI secolo.
Louis Couperin (c1626 - 1661): Rigaudon et double sul noël Votre bonté, grand Dieu. Blandine Verlet, clavicembalo.
Il rigaudon è una danza in ritmo binario, propria del periodo barocco, originaria della Francia meridionale.