Vecchi zecchini e vecchie corazze

Erik Satie (17 maggio 1866 - 1925): Vieux sequins et vieilles cuirasses (1913). Pascal Rogé, pianoforte.

  1. Chez le Marchand d’or (Venise, XIIIe Siècle)
  2. Danse cuirassée (Période grecque) [1:54]
  3. La Défaite des Cimbres (Cauchemar) [2:37]

Chez le Marchand d’or contiene una citazione della scena del vitello d’oro nel Faust di Gounod.
La Danse cuirassée è costruita sul refrain di un canto soldatesco francese, La casquette du père Bugeaud.
Nella Défaite des Cimbres sono citate Malbrough s’en va-t-en guerre e Le bon roi Dagobert.
Nella partitura, l’ultimo brano della suite reca in esergo un’annotazione di Satie:

« Un tout petit enfant dort dans son petit lit. Son très vieux grand-père lui fait journellement une sorte d’étrange tout petit cours d’Histoire générale, puisée dans ses vagues souvenirs. Souvent il lui parle du célèbre roi Dagobert, de Monsieur le Duc de Marlborough et du grand général romain Marius. En rêve, le tout petit enfant voit ces héros combattant les Cimbres, à la journée de Mons-en-Puelle (1304). »

Luthéal

Maurice Ravel (7 marzo 1875 - 1937): Tzigane per violino e pianoforte (1924). Chantal Juillet, violino; Pascal Rogé, pianoforte con luthéal.
Brevettato dal belga Georges Cloetens nel 1919, il luthéal è un dispositivo meccanico che, applicato a un pianoforte a coda, consente al pianista di modificarne il timbro, ottenendone sonorità affini a quelle del liuto, dell’arpa, del clavicembalo, della cetra. Non ebbe fortuna: la Tzigane di Ravel è una delle pochissime composizioni che ne prevedano l’impiego.


Lo stresso brano trascritto dall’autore per violino e orchestra. Olivier Charlier, violino; Orchestre National de Lorraine, dir. Jacques Mercier.

Musique pour faire plaisir – Poulenc & Françaix

Francis Poulenc (1899 - 1963): Valse in do maggiore, dall’Album des Six (1919). Pascal Rogé, pianoforte.


Poulenc: Élégie (1959). Güher e Süher Pekinel, pianoforti.


Poulenc: Mélancolie (1940). Pascal Rogé, pianoforte.


Poulenc: L’embarquement pour Cythère, valse-musette (1951). Vronsky & Babin, pianoforti.


Jean Françaix (23 maggio 1912 - 1997): Musique pour faire plaisir d’après Francis Poulenc pour 10 instruments à vent (1984). Bläser Ensemble Mainz, dir. Klaus Rainer Schöll.

1. Petite valse – Introduction
2. Élégie [2:10]
3. L’embarquement pour Cythère, grande valse démocratique [6:00]

«Francis Poulenc era impegnato nella composizione dei Dialogues des Carmelites quando mi chiese di orchestrare il suo Babar, histoire d’un petit éléphant : il dramma di Mme von Le Fort lo teneva lontano da ogni frivolezza. Forte di questa missione, ho subito accolto l’idea di Klaus Rainer Schöll di fare il recidivo, strumentando per il suo ensemble prima la Valse tratta dall’Album des Six ; poi la bella Élégie composta in memoria della contessa di Polignac, una delle più affascinanti dame parigine, figlia di Jeanne Lanvin, e inoltre eccellente interprete di romanze da camera, allieva come me di Nadia Boulanger; e infine L’embarquement pour Cythère – l’allusione al famoso dipinto di Watteau è assai ironica, perché in quel brano Poulenc fa riferimento a un ballo popolare sulle rive della Marna, dove le ninfe sono un po’ cialtroncelle e ancor più spudorate delle loro mitologiche antenate» (Jean Françaix).


Watteau - L'embarquement pour Cythère

Je te veux

Alcune diverse interpretazioni di Je te veux, valse chantée composta probabilmente nel 1897 da Erik Satie (17 maggio 1866 - 1925) su testo di Henry Pacory:

J’ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes vœux:
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse,
J’aspire à l’instant précieux
Où nous serons heureux:
Je te veux.

Je n’ai pas de regrets
Et je n’ai qu’une envie:
Près de toi là tout près
Vivre toute ma vie.
Que mon corps soit le tien,
Que ta lèvre soit mienne,
Que ton coeur soit le mien
Et que toute ma chair soit tienne.

J’ai compris ta détresse…

Oui, je vois dans tes yeux
La divine promesse
Que ton coeur amoureux
Vient chercher ma caresse.
Enlacés pour toujours,
Brûlant des mêmes flammes
Dans un rêve d’amour
Nous échangerons nos deux âmes.

J’ai compris ta détresse…



Jessye Norman, soprano, con accompagnamento di pianoforte.



Patricia Petibon, soprano, accompagnata da violoncello e pianoforte.



Measha Brueggergosman, soprano, con orchestra (strumentazione di William Bolcom).



Versione per pianoforte solo, eseguita da Pascal Rogé.