Je te veux

Alcune diverse interpretazioni di Je te veux, valse chantée composta probabilmente nel 1897 da Erik Satie (17 maggio 1866 - 1925) su testo di Henry Pacory:

J’ai compris ta détresse,
Cher amoureux,
Et je cède à tes vœux:
Fais de moi ta maîtresse.
Loin de nous la sagesse,
Plus de tristesse,
J’aspire à l’instant précieux
Où nous serons heureux:
Je te veux.

Je n’ai pas de regrets
Et je n’ai qu’une envie:
Près de toi là tout près
Vivre toute ma vie.
Que mon corps soit le tien,
Que ta lèvre soit mienne,
Que ton coeur soit le mien
Et que toute ma chair soit tienne.

J’ai compris ta détresse…

Oui, je vois dans tes yeux
La divine promesse
Que ton coeur amoureux
Vient chercher ma caresse.
Enlacés pour toujours,
Brûlant des mêmes flammes
Dans un rêve d’amour
Nous échangerons nos deux âmes.

J’ai compris ta détresse…



Jessye Norman, soprano, con accompagnamento di pianoforte.



Patricia Petibon, soprano, accompagnata da violoncello e pianoforte.



Measha Brueggergosman, soprano, con orchestra (strumentazione di William Bolcom).



Versione per pianoforte solo, eseguita da Pascal Rogé.


Il rondeau del calumet

Jean-Philippe Rameau (1683 - 1764): Rondeau des sauvages (« Forêts paisibles »), dall’ultimo atto dell’opéra-ballet Les Indes galantes (1735). Patricia Petibon, soprano (Zima); Nicolas Rivenq, baritono (Adario); Les Arts Florissants, dir. William Christie.


Lo stesso brano eseguito alla bersagliera, in concerto, dai Musiciens du Louvre diretti da Marc Minkowski, con i cantanti Magali Léger e Laurent Naouri.

Zima, Adario :

Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S’ils sont sensibles, s’ils sont sensibles,
Fortune, ce n’est pas au prix de tes faveurs.

Chœur des Sauvages :

Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S’ils sont sensibles, s’ils sont sensibles,
Fortune, ce n’est pas au prix de tes faveurs.

Zima, Adario :

Dans nos retraites, dans nos retraites,
Grandeur, ne viens jamais
Offrir tes faux attraits!
Ciel, ciel, tu les as faites,
Pour l’innocence et pour la paix.

Chœur des Sauvages :

Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S’ils sont sensibles, s’ils sont sensibles,
Fortune, ce n’est pas au prix de tes faveurs.

Zima, Adario :

Jouissons dans nos asiles,
Jouissons des biens tranquilles!
Ah! peut-on être heureux,
Quand on forme d’autres vœux?

Chœur des Sauvages :

Forêts paisibles, forêts paisibles,
Jamais un vain désir ne trouble ici nos cœurs.
S’ils sont sensibles, s’ils sont sensibles,
Fortune, ce n’est pas au prix de tes faveurs.


Rameau: Les Sauvages, rondeau (dalla raccolta Nouvelles suites de pièces de clavecin, 1727). Grigorij Sokolov, pianoforte.