Hector Berlioz (1803 - 8 marzo 1869): Symphonie fantastique, Épisode de la vie d’un artiste, en cinq parties op. 14 (1830). DRSymfoniOrkestret, dir. Rafael Frühbeck de Burgos.
Rêveries – Passions: Largo – Allegro agitato e appassionato assai
Un bal – Valse: Allegro non troppo [14:32]
Scène aux champs: Adagio [21:41]
Marche au supplice: Allegretto non troppo [37:08]
Songe d’une nuit du sabbat: Larghetto – Allegro [41:59]
Hector Berlioz (1803 - 1869): Roméo et Juliette, symphonie dramatique op. 17 (1839); libretto by Émile Deschamps, based on Shakespeare’s play Romeo and Juliet. Marianne Crebassa, mezzo-soprano; Paolo Fanale, tenor; Alex Esposito, bass; Choeur de Radio France directed by Howard Arman; Orchestre national de France; Daniele Gatti, conductor.
PREMIÈRE PARTIE
Introduction: Combats – Tumulte – Intervention du Prince [1:45]
Prologue:
Récitatif choral: «D’anciennes haines endormies» [6:50]
Strophes: «Premiers transports que nul n’oublie» [12:09]
Récitatif et Scherzetto: «Bientôt de Roméo la pâle rêverie» [19:27]
DEUXIÈME PARTIE
Roméo seul – Tristesse – Bruits lontains de concert et bal [23:13]
Grande fête chez Capulet [30:50]
Nuit sereine – Le Jardin de Capulet, silencieux et désert – Les jeunes Capulets, sortant de la fête, passent en chantant des réminiscences de la musique du bal – Scène d’amour [37:30]
Scherzo: La reine Mab, ou la Fée des songes [59:33]
TROISIÈME PARTIE
Convoi funèbre de Juliette: «Jetez des fleurs pour la vierge expirée» [1:07:59]
Roméo au tombeau des Capulets [1:18:43]
Finale:
La foule accourt au cimetière – Rixe des Capulet et des Montagus [1:26:59]
Récitatif et Air du Père Laurence: «Pauvres enfants que je pleure» [1:31:19]
Serment de réconciliation: «Jurez donc par l’auguste symbole» [1:40:20]
Hector Berlioz (1803 - 1869): La mort d’Ophélie, ballade op. 18 n. 2, H. 92 (1842); testo di Ernest Legouvé. Cecilia Bartoli, mezzosoprano; Myung-Whun Chung, pianoforte.
Auprès d’un torrent Ophélie
cueillait, tout en suivant le bord,
dans sa douce et tendre folie,
des pervenches, des boutons d’or,
des iris aux couleurs d’opale,
et de ces fleurs d’un rose pâle
qu’on appelle des doigts de mort.
Puis, élevant sur ses mains blanches
les riants trésors du matin,
elle les suspendait aux branches,
aux branches d’un saule voisin.
Mais trop faible le rameau plie,
se brise, et la pauvre Ophélie
tombe, sa guirlande à la main.
Quelques instants sa robe enflée
la tint encor sur le courant
et, comme une voile gonflée,
elle flottait toujours chantant,
chantant quelque vieille ballade,
chantant ainsi qu’une naïade
née au milieu de ce torrent.
Mais cette étrange mélodie
passa, rapide comme un son.
Par les flots la robe alourdie
bientôt dans l’abîme profond
entraîna la pauvre insensée,
laissant à peine commencée
sa mélodieuse chanson.
Hector Berlioz (1803 - 1869): «Une puce gentille», dalla légende dramatique La damnation de Faust (1846, da Goethe), parte 2ª, scena 6ª. Gabriel Bacquier, baritono; London Symphony Orchestra, dir. Georges Prêtre.
Une puce gentille
chez un prince logeait.
Comme sa propre fille,
le brave homme l’aimait,
et, l’histoire assure,
à son tailleur un jour
lui fit prendre mesure
pour un habit de cour.
L’insecte, plein de joie
dès qu’il se vit paré
d’or, de velours, de soie,
et de crois décoré.
Fit venir de province
ses frères et ses sœurs
qui, par ordre du prince,
devinrent grands seigneurs.
Mais ce qui fut bien pire,
c’est que les gens de cour,
sans en oser rien dire,
se grattaient tout le jour.
Cruelle politique!
Ah! plaignons leur destin,
et, dès qu’une nous pique,
écrasons-la soudain!
Walter Braunfels (1882 - 1954): Phantastische Erscheinungen eines Themas von Berlioz op. 25 (1914-17). ORF Radio-Symphonieorchester Wien, dir. Dennis Russell Davies.
Carl Maria von Weber (18 novembre 1786 - 1826): Aufforderung zum Tanz, rondò brillante per pianoforte op. 65, J 260 (1819); versione da concerto di Franz Liszt (1811 - 1886). Alexander Paley.
Lo stesso brano nella celebre orchestrazione (1841) di Hector Berlioz (1803 - 1869). Berliner Philharmoniker, dir. Herbert von Karajan.
Ludwig Wenzel Lachnith (7 luglio 1746 - 1820): Sinfonia in si bemolle maggiore. Kurpfälzisches Kammerorchester, dir. Hans Oskar Koch.
Pastorale: Poco andante
Andantino [4:40]
Allemande [8:57]
Oggi Lachnith sarebbe del tutto dimenticato, se non fosse per una sua rivisitazione del Flauto magico andata in scena a Parigi nel 1801 con il titolo Les Mystères d’Isis ; si tratta di un adattamento del capolavoro mozartiano al gusto francese dell’epoca: nell’immediato ebbe un grande successo di pubblico, ma suscitò molte critiche anche postume, fra cui quella di Berlioz, feroce e al tempo stesso assai spassosa.